Histoire du château
Depuis de XV e siècle
S’avancer dans l’allée aux arbres séculaires qui ombragent le visiteur de cette douce quiétude angevine, c’est déjà entrer dans un autre temps : celui du Château de la Plesse. Celui-ci débute au XVème siècle par un simple relais de chasse de la famille Boguais de la Boissière.
Cette famille accueillera Henri IV en 1594 pour une halte roborative dans son combat contre la Saine Ligue à la poursuite du Duc Mercœur.
Un peu d'histoire !
Le relais de chasse devient château au XVIIème et XVIIIème siècle, par un mariage avantageux avec la famille nantaise Du Bourg de Boismaquer, alors secrétaire particulier de Louis XIV. Le château neuf, s’emplit alors dans sa décoration, des 4 « B », monogramme de cette alliance. La Fortune sourit de nouveau au XIXème siècle par une nouvelle alliance avec la famille De Farcy qui agrandit le Château, lui donnant son aspect actuel, avant de le céder à un propriétaire terrien local qui y résidera jusqu’en 1966.
De nouveau le château change de propriétaire et devient communauté religieuse des frères Carmes jusqu’au début des années 1980.
Puis le château abritera une partie des troupes du festival de l’Anjou avant de devenir en 1999 une copropriété qui aujourd’hui encore, préserve et entretient ce patrimoine historique.
Soucieux de lui redonner tout son charme, nous avons entrepris de le restaurer dans un style mêlant noblesse des matériaux d’origine et fonctionnalités du XXIe siècle. Notre envie est avant tout de pouvoir partager l’histoire de cette demeure royale grâce à une rénovation totale où le marbre côtoie les tomettes d’origine, le tout surplombé de moulures harmonieuses.
L’histoire des chambres
Les appartiments d’Ô Temps des Lys ont préservé, çà et là, le témoignage de cette grandeur passée. Ainsi en empruntant le grand escalier d’honneur se trouve à sa droite, au premier étage, la suite Anastasie avec son trumeau aux cornes d’abondance sculpté. Datant tout comme sa porte d’entrée du XVIII siècle, il évoque la richesse et la fertilité des unions mariales, et célèbre en langage symbolique et imagé l’éternel féminin.
Dans la salle de bain de l’appartement Domitille, l’autre trumeau représente la déesse Déméter, tenant dans ses mains une gerbe de blé à la mode antique très en vogue à la fin du XVIII ème siècle après la redécouverte des ruines de Pompéi.
Ces décors marquent donc les appartements privés de la maitresse du domaine avec ces espaces habituels.
De l’autre côté de l’escalier d’honneur, on trouve le pendant masculin des appartements privés. Tout est donc construit en écho et en miroir pour un équilibre harmonieux selon les règles architecturales de l’âge classique.
Dans un autre bâtiment, au premier étage de ce qui fut au XV ème siècle un relais de chasse, l’espace entièrement restauré de 27 m², est devenu une suite néo art déco, la suite Éléonore.
Cette famille accueillera Henri IV en 1594 pour une halte roborative dans son combat contre la Saine Ligue à la poursuite du Duc Mercœur.